NéO#17: Des cadavres sous le tapis: que faire de ses morts quand on devient sédentaire ?

le 02/09/2021

Les cimetières que nous connaissons, enfin pas encore aussi bien que dans quelques années, sont les descendants directs des anciennes nécropoles de la Grèce antique. L’expansion urbaine a phagocyté ces « cités des morts » qui ne sont désormais plus éloignées des cités des vivants, à part dans les villages de nos campagnes où l’exode rural a ralenti l‘urbanisation et aussi, de facto, l‘expansion des cimetières… Les trois « grandes » religions monothéistes en vigueur dans nos contrées sont toutes nées au Proche-Orient et ont, avec leurs interdits et leurs directives, organisé, et imposé aux pays conquis, les rites funéraires que nous pratiquons encore à l’heure actuelle, même dans un cadre laïc maintenant très encadré par l’État. Ces rites sont eux-mêmes hérités d’une longue évolution de traditions nées avec la sédentarisation, une des révolutions marquantes du Néolithique, qui changea à tout jamais le mode de vie de la très grande majorité des humains, les peuples de chasseurs-cueilleurs nomades ou semi-nomades ne représentant plus qu’une fraction infinitésimale de l’humanité vouée à une disparition quasi certaine. Au Paléolithique, les premiers représentants du genre Homo et leurs descendants se déplaçaient par petits groupes à la recherche de nourriture et des animaux qu’ils chassaient au cours de leurs migrations, s’abritant ici ou là dans des grottes ou des abris temporaires retrouvés, pour certains, à chaque saison, sur des millénaires. Ce mode de vie en perpétuel mouvement avait dû forger un rapport particulier à la mort et au corps des membres du clan décédés. Les enterraient-ils ? Se souvenaient-ils où ils les avaient déposés? Venaient-ils fleurir (ou cracher sur) les tombes des défunts à l’occasion de leurs déplacements?

Ce que l’on sait des traditions funéraires au Paléolithique nous vient des quelques sépultures qui ont été retrouvées, miraculeusement préservées des attaques du temps et de celles des charognards. Grâce à ses (très) rares découvertes, on sait que Moderne enterrait ses morts, en tout cas certains, depuis fort longtemps. Les corps étaient déposés dans des fosses creusées à cette intention, soigneusement positionnées (position fœtale ou pas, sur le côté ou sur le dos, bras repliés vers la tête…), portant des coiffes de coquillages, accompagnés d’objets (mobilier funéraire) et/ou enveloppés dans des linceuls, la plupart du temps recouverts d’ocre… Les sépultures les plus anciennes datent de 90 et 120 000 ans, elles ont été découvertes au Levant, en Israël, où Moderne fit quelques excursions bien avant son grand départ vers le reste du monde (chroniques#11,). Plusieurs tombes d’enfants et d’adultes ont été trouvées dans les grottes de Skhül, près du mont Carmel, et de Qafzeh, tout près de Nazareth, quelques dizaines de  millénaires avant la naissance d’un certains Jésus ne rende cette ville célèbre pour des millénaires.  En Afrique, la plus ancienne jamais découverte est celle d’un enfant mort il y a 78 000 ans, au Kenya, enterré dans une grotte.  Même si elles sont rares, ces quelques tombes découvertes à ce jour montrent que l’enterrement des morts dans une sépulture est une tradition très ancienne. Même si le nombre d’exemples est encore plus limité, il semble bien que Neandertal ait lui aussi, à quelques reprises au moins, enterré ses morts. Le Périgord est une région riche de ces sépultures néandertaliennes qui, comme celles de leurs cousins Moderne du Levant, concernent souvent des enfants et des nouveaux nés. Plus inattendu encore, un des derniers descendant des australopithèques ayant survécu en Afrique du Sud jusqu’à il y a un peu plus de 200 000 ans, Homo naledi, aurait déposé ses morts au fond de grottes d’accès très difficile, suggérant là aussi l’existence de rites funéraires, traditions qui auraient donc pu être partagées plus largement par plusieurs branches d’hominines.  Certains pensent même que le fait qu’on ait retrouvé de nombreux squelettes des ancêtres du genre Homo, mais aucun de ceux des grands singes actuels (gorille et chimpanzé), serait lié à des pratiques de dissimulation des morts encore plus anciennes.

Les traditions funéraires des groupes humains du Paléolithique ont sans doute été très diverses, voire inexistantes pour certains, sans doute tout autant que celles des différents groupes humains plus contemporains, qui sont en fait très diverses, comme l’ont dévoilé les récits issus des grandes vagues de colonisations européennes et les études ethnographiques plus récentes. Malheureusement, on ne connaît forcément que celles dont les traces ont été conservées au cours des millénaires, la plupart protégées dans le sous-sol des grottes, suggérant que peut-être la motivation première de cet acte était bien de protéger et/ou de cacher (rendre invisible) le corps des défunts, mission accomplie! Quelles que soient leurs natures, ces rites ancestraux ont dû être chamboulés par la révolution Néolithique et les débuts de la sédentarisation. Que faire de ses morts quand on ne se déplace plus au gré des saisons et que leur présence à vos côtés risque rapidement de vous incommoder quand le soleil tape fort et de hanter vos nuits ?

La sédentarisation s’est mise en place au Natoufien (-13 000 / -9 500 av JC), au Levant, dans la même région où furent trouvées les plus anciennes sépultures paléolithiques. C’est pendant cette période charnière qui déboucha sur le Néolithique (chroniques#2, 5) qu’on voit apparaitre les premières maisons permanentes circulaires et semi-enterrées, formant les plus anciens proto-villages identifiés à ce jour.  De nombreuses sépultures ont été identifiées au sein des sites Natoufiens. Elles ne sont pas regroupées à un endroit clairement délimité et organisé, il faudra attendre quelques millénaires pour voir l’apparition des cimetières. Ces sépultures peuvent être présentes au sein des fondations d’anciennes maisons mais rarement sous le sol de maisons encore occupées. Les sépultures n’y sont pas très différentes de celles produites 90 000 plus tôt dans la région, les morts y sont déposés la plupart du temps sur le côté avec peu ou pas d’ornements ou de parures, mais les traditions funéraires y restent assez diverses dans les détails. Les faits les plus marquants sont la surreprésentation des hommes, plutôt jeunes, suggérant une différenciation de traitement entre les individus d’une même communauté, et le nombre de sépultures inférieur au nombre attendu d’après la population estimée, indiquant là encore que seule une partie des défunts était enterrés à proximité des maisons.

Le début du Néolithique au Levant voit perdurer une proximité des néo-sédentarisés avec leurs morts et apparaître une très grande diversification des rites funéraires au cours de cette période suivant le Natoufien couvrant le Néolithique précéramique A et B (-9500/-6500) où se mettent en place la domestication des plantes et des animaux, et où les progrès de l’architecture et de la maçonnerie débouchent sur la constructions de véritables maisons (chroniques #2, 13), assemblées en villages pouvant atteindre plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus comme à Çatal Höyük. Comme pour le Natoufien, le précéramique A est caractérisé par un faible nombre de sépultures sur l’ensemble des sites, suggérant encore une sélection des morts enterrés près des habitations et/ou l’existence possible de sites plus éloignés qui n’ont pas pu être découverts. On y voit apparaître différentes pratiques comme des dépôts de crânes, surmodelés ou non (chronique#9). Ces crânes qui ont été détachés des corps post-mortem ont été retrouvés au sein des maisons ou dans des tombes dites secondaires. Le nombre réduit de ces crânes est sans doute le signe de pratiques funéraires spécifiques autour du souvenir/culte de personnes qui furent importantes pour la famille ou le village.

Le précéramique B et le début de la période céramique voient apparaître une multitude de nouvelles pratiques et la persistance de certaines. 

A Çayönü (sud de l’Anatolie, -10 000/-7 000 av JC), plusieurs grands bâtiments se sont succédés sur le même site, les récents par-dessus les fondations des anciens (au moins trois phases). L’ensemble de ces maisons vraisemblablement communautaires, prémices des premiers « temples » qu’on verra apparaître dans cette région (chronique#21), a été appelé « Maison(s) des Crânes ». Alors que des sépultures ont été retrouvées dans les fondations, on y a aussi découvert de nombreux ossements entassés (tombes secondaires, ossuaire) et surtout une cinquantaine de crânes avec de nombreuses traces de traitement par le feu et d’autres laissées par des instruments tranchants témoins de leur « préparation ». Ces crânes étaient vraisemblablement exposés sur des présentoirs. Sur ce site, ces pratiques ont coexisté avec des sépultures plus proches de l’habitat, similaires à celles du Natoufien, indiquant une fois de plus des différences entre les sépultures et sur le devenir des restes des défunts, suggérant soit une différenciation des individus au sein d’une communauté aux croyances homogènes ou des croyances différentes au sein d’une même communauté ou de communautés aux traditions différentes qui se sont succédés sur un même site.

Çatal Höyük (-7 500/-6 000 av JC) est la plus grosse bourgade du Néolithique céramique découverte à ce jour. Les résultats du projet archéologique colossal débuté en 1951 et toujours en cours, montrent qu’elle aurait accueilli à son apogée près de 8 000 habitants répartis dans 2 000 maisons. Les fouilles de ces maisons régulièrement reconstruites sur les anciennes fondations ont révélé les détails de la vie quotidienne de ses habitants et une partie de leurs croyances par les statuettes, les décorations et les peintures murales qui y ont été découvertes (chroniques#7, 9, 13). Elles ont également révélé que les habitants de ces maisons vivaient au plus près de leurs morts puisqu’ils étaient enterrés sous le sol de leur salle à manger. Il ne semble pas qu’il y ait eu une différenciation entre les personnes enterrées (homme, femme, enfant) dans cette société apparemment égalitaire. Le nombre de sépultures peut cependant varier beaucoup d’une maison à une autre, indiquant une différenciation entre les maisons dont le sens reste à découvrir. Quelques corps sans têtes ont été découverts ainsi que des crânes, surmodelés ou non, déplacés ou déposés au sein d’autres sépultures. Une peinture murale, en lien avec des représentations trouvées sur le site plus ancien de Göbekli Tepe (chronique#21), a suggéré l’existence de rites funéraires plus surprenants encore au cours desquels les corps sans tête de certains défunts (ou ennemis) auraient été livrés aux vautours qui se chargeaient de nettoyer les squelettes ensuite enterrés et les crânes conservés pour des rites dont les détails et le sens resteront sans doute à jamais un mystère.

En Europe, le Néolithique ne débutera qu’avec l’arrivée des premiers agriculteurs, précurseurs de la culture rubanée, en Grèce continentale et dans la région de l’estuaire du Danube (-6500), et leur progression vers le nord-ouest pour atteindre le bassin parisien vers 5 000 av JC (chroniques#4, 15). Les traditions funéraires de la culture rubanée, finalement proches de celles du Natoufien, restent assez homogènes sur toute cette période. La plupart des tombes sont regroupées dans un espace proche des maisons, la seule différenciation observée est la présence de mobilier spécifique et plus riche pour les hommes que pour les femmes, dont les fameuses haches de pierre polie (chronique#18). La présence d’ocre sous différentes formes est une constante, tradition héritée du Paléolithique qui perdure donc sur des dizaines de millénaires. Je me suis demandé quand avait disparu cette pratique sans trouver de réponse précise… Quoiqu’il en soit, les traditions funéraires seront chamboulées, en tout cas pour certaines, lors de la mise en place des sociétés guerrières et hiérarchisées dites des « chefferies ». C’est à cette même période qu’on verra apparaître dans l’ouest de l’Europe la culture mégalithique et ses tombes monumentales, destinées à l’élite dominante, comme le tumulus Saint-Michel à Carnac aux dimensions respectables (125 m de long, 50 m de large et 10 m de haut). Viendront ensuite les envahisseurs Yamnayas venus des steppes et leurs sépultures caractéristiques (tombes à fosses, chroniques#15) qui ont permis de suivre leur avancée fulgurante.

En Mésopotamie, la phase finale du Néolithique, marquée par le début du Chalcolithique (âge du cuivre), voit apparaître la généralisation de nécropoles organisées et clairement séparées de l’habitat, même si certaines autres pratiques se poursuivent çà et là. Les tombes individuelles ou collectives sont creusées et délimitées par des murets, des cercueils en jarre de céramique sont utilisés principalement pour les enfants, voire aussi pour des adultes. Cette organisation est alors très proche de celle des cimetières que nous connaissons de nos jours, elle sera la norme dans les cités-États de Mésopotamie, puis des nécropoles des mondes grecs et romains dont nous avons hérité.

L’étude des pratiques funéraires et du contenu des sépultures est un outil très important pour tenter de mieux comprendre les cultures et les croyances des civilisations d’avant l’écriture (préhistoire), malgré leur aspect et contenu modestes comparé aux tombes royales de la cité d’Ur en Mésopotamie (-2 600) et les tombes des Pharaons. C’est aussi un moyen d’avoir un accès aux squelettes qui permettent de connaître le sexe des défunts et leur état de santé à leur décès, source inépuisable d’information sur le mode de vie aux époques concernées (nutrition, maladies, stress traumatiques), et, surtout, d’étudier et de dater l’apparition des inégalités, qu’elles soient liées au genre ou sociales. Ces études ont permis de mettre le doigt sur une époque charnière entre sociétés néolithiques du Croissant fertile plutôt égalitaires et l’apparition de sociétés de plus en plus hiérarchisées, dirigées par des castes dirigeantes héréditaires, comme celle des rois-prêtres de la période d’Uruk (-4000), qui ont réussi à capter, avec l’aide des religions, les richesses liées au développement de l’agriculture « intensive » apparue avec la mise en place de l’irrigation et de l’esclavage pour la main d’œuvre.  Le même processus aura lieu en Égypte. Ces dieux-rois, leurs familles et leurs sbires, prêtres et autres généraux, se feront construire des tombes gigantesques regorgeant de richesses qui assureront finalement bien leur immortalité. L’archéologie et notre compréhension des civilisations préhistoriques doivent donc beaucoup à cette tradition née il y a plus de 100 000 ans. On peut se demander quelle serait l’état de nos connaissances si la crémation s’était imposée très tôt au cours de notre histoire… pour rappel le feu a été maitrisé (ou entretenu) par nos ancêtres il y a au moins 400 000 ans! Cette tradition, d’ailleurs présente au Levant dès le 7ème millénaire av JC, fut très prisée du monde Grec comme en témoigne les funérailles d’Hector et de Patrocle sous les yeux d’Achille pleurant la mort de son ami(ant?). Elle tombera en désuétude à Rome suite à l’arrivée de cultes inspirés de l’Égypte antique puis à la montée du catholicisme.  Elle représente la très grande majorité des « inhumations » en Asie et en Europe du nord, que de squelettes perdus pour les archéologues du futur monde post-apocalyptique; pandémies, climat ou machines, on a le choix … Que pourraient-ils d’ailleurs conclure de l’analyse de nos cimetières actuels? Qu’en déduiront-ils de nos modes de vie? Pourront-ils détecter facilement les inégalités pourtant si flagrantes de nos sociétés? Les tombes de Chirac, Mitterrand, Churchill et même Kennedy ne reflètent pas clairement l’importance de ces personnages ni le pouvoir qu’ils ont pu exercer. Heureusement que les aléas de l’histoire ont permis à quelques dictateurs mégalos de laisser libre cours à leur folie comme feu Kim Il-sung pour bâtir des mausolées dignes des pyramides égyptiennes. Je serai curieux de voir ce qu’ont prévu nos multimilliardaires de la hightech comme dernières demeures… Un cercueil-capsule spatiale propulsée pour l’éternité dans le cosmos ? Un mausolée sur Mars?

à gauche: dessin représentant une maison typique de Ҫatal Höyük montrant l’emplacement des sépultures sous le sol de la grande pièce unique; à droite: reconstitution de la sépulture primaire d’une femme adulte qui a été enterré sous une maison avec un crâne surmodelé. illustration par Kathryn Killackey; source: Çatalhöyük Research Project

Post-Scriptum:

Mes lectures plus récentes sur les rapports des humains avec la mort et les traditions funéraires m’ont révélé leur incroyable diversité avec quelques liens possibles à tisser avec les périodes dont je parle dans cette chronique. Mais rien ne permet de les penser directement héritées de cette époque, elles révèlent plutôt une émergence multiple et parallèle de traditions similaires aux quatre coins du monde et à différentes époques. Je n’ai pas voulu les inclure dans le texte principal bien que ces similitudes soient troublantes.

L’hypothèse de rites basés sur le dépôt de corps en offrande aux vautours à Çatal Höyük est basée sur la découverte de peintures murales représentant des corps humains sans tête survolés par des rapaces. Elle a aussi été proposée car un tel rite funéraire existait encore chez les Parsis, une population d’origine Perse vivant dans l’est de l’Inde. Cette tradition zoroastrienne, ancienne religion dont les origines remontent au deuxième millénaire avant notre ère, était toujours pratiquée jusqu’à récemment mais s’est vue interrompue par la disparition des vautours, acteurs essentiels pour un bon déroulement de ces cérémonies.

La maison des crânes de Çayönü et la tradition des crânes surmodelés au Levant et à Çatal Höyük démontrent que les crânes et d’autres os ont été utilisés depuis longtemps sans doutes pour des cérémonies/rites autour de (certains) défunts. La maison des crânes était une maison communautaire dans laquelle on a retrouvé des sépultures et surtout des ossements qui y étaient exposés. Des traditions étrangement similaires ont existé en Bretagne entre le 16ème et le 17ème siècle. Les morts appartenant à la paroisse étaient enterrés dans l’église, seuls les étrangers ou les exclus étaient relégués au cimetière. La place finissant par manquer, les ossements devaient être régulièrement déplacés, « rangés » dans des ossuaires et les crânes exposés comme des reliques. L’enterrement des morts dans l’église fut interdit seulement au 18ème. Le prélèvement des crânes est toujours pratiqué en Afrique au nord du Cameroun, 3 ans pour les hommes et 4 ans pour les femmes après leurs décès.

Enfin, de tout temps, la mort des enfants, surtout celle des nourrissons, et le choc qu’elle peut produire, même dans des populations où la mortalité infantile est importante, a conduit à l’adoption d’un traitement particulier de ces petits corps sans vie. Au Néolithique, il a été noté que leurs sépultures pouvaient être retrouvées plus proches des maisons voire dans le sous-sol des maisons encore habitées. De tels comportements ne se sont pas directement transmis depuis cette époque, mais ils doivent représenter un réflexe viscéral face à ce drame. Ces pratiques semblent avoir ainsi traversé les âges, elles étaient semble-t-il encore en place dans les Cévennes jusqu’au début du 20eme siècle. Je ne peux pas m’empêcher que, plus que le désir de ne pas se faire prendre, c’est aussi ce comportement réflexe qui anime les femmes infanticides qui conservent le(s) corps de leur progéniture au fond de leur congélateur.

https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-07-juin-2021

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/aux-origines-des-rites-funeraires-8289836